Comment Breveter une Invention au Canada et Ailleurs

comment breveter une invention au canada et ailleurs

Vous avez une idée brillante? Avant de la lancer, posez-vous la vraie question : comment breveter une invention et la protéger efficacement? Le brevet est un outil puissant. Mais breveter, ce n’est pas juste remplir un formulaire: c’est un processus stratégique.

Dans ce guide, vous allez découvrir les étapes clés, des astuces stratégiques et des conseils pratiques pour breveter votre idée — que ce soit au Canada, aux États-Unis, ou ailleurs.

Un brevet n’est possible que si l’invention est nouvelle, inventive et utile.
Nouvelle : elle n’a jamais été publiée, utilisée, montrée ou vendue nulle part.
Inventive : elle ne doit pas être une simple évidence pour un spécialiste.
Utile : elle doit avoir une application concrète.

Ensuite, place à la recherche d’antériorités. On scanne les bases de brevets, l’Internet en général et parfois la littérature scientifique. Le but : s’assurer que votre idée n’a pas déjà été brevetée ailleurs. Cette étape évite de perdre du temps et de l’argent. Elle permet également de mieux cerner le ou les aspects inventifs de l’invention.

Exemple:

Une nouvelle bouteille isotherme avec un bouchon qui change de couleur selon la température peut être brevetable si ce mécanisme n’existe pas déjà.

La demande de brevet, c’est votre bouclier légal. Elle contient:

  • une description détaillée (comment ça marche, variantes possibles);
  • des revendications (ce qui définit exactement le territoire protégé);
  • des dessins ou schémas, si pertinents.

Astuce:

Une rédaction faible peut réduire votre protection. Un agent de brevets peut vous aider à transformer une bonne idée en un brevet solide.

Une fois la demande de brevet rédigée, on la dépose auprès de l’office compétent:

  • Au Canada, on la dépose à l’Office de la Propriété Intellectuelle du Canada (OPIC) ou Canadian Intellectual Property Office (CIPO).
  • Aux États-Unis, on la dépose au United States Patent and Trademark Office (USPTO).
  • À l’international, via le Traité de Coopération en Matière de Brevets ou Patent Cooperation Treaty (PCT), on fait un seul dépôt pour ouvrir des portes dans plusieurs pays.

Par exemple:

Une startup québécoise peut commencer par déposer un brevet au Canada, puis utiliser le PCT pour décider plus tard si elle vise l’Europe ou les États-Unis.

La demande provisoire (US Provisional) permet de fixer une date de priorité à moindre coût, avec une description moins formelle. Elle offre 12 mois pour tester le marché ou trouver des investisseurs.

Le Traité de Coopération en Matière de Brevets (PCT) ouvre la porte à plus de 150 pays avec un seul dépôt, et laisse jusqu’à 30 mois pour choisir les territoires à couvrir.

Ces outils offrent donc du temps et de la flexibilité, sans perdre ses droits.

Après le dépôt, votre demande n’est pas encore un brevet. L’office l’examine et peut soulever des objections, par exemple: manque de nouveauté, évidence, clarté… Il s’agit d’un dialogue technique et juridique avec l’examinateur.

Lorsqu’un document antérieur proche est découvert, il est parfois possible de modifier les revendications pour mettre en lumière ce qui distingue vraiment l’invention.

Une fois délivrée, l’invention est protégée… mais pas pour toujours. Un nouveau brevet doit être maintenu et exploité. Ce qui implique que des taxes de maintien doivent être payées à intervalles réguliers durant sa vie utile (jusqu’à 20 ans de la date de dépôt).

Et surtout : un brevet n’a de valeur que s’il est exploité (licence, vente, partenariats).

Ainsi, une entreprise de jouets peut choisir de concéder une licence à un grand distributeur plutôt que de produire elle-même.

Seul l’inventeur peut déposer une demande et obtenir un brevet valide, ou la personne/l’entreprise qui a obtenu un transfert écrit des droits de l’inventeur.

Ça veut dire qu’une entreprise doit mettre en place des mécanismes légaux pour s’assurer qu’elle conserve ou obtient, de ses employés ou sous-traitants, les droits sur les inventions. Sinon, le brevet peut être contesté.

Breveter une invention, c’est transformer une idée en atout stratégique où chaque étape compte — de la recherche initiale jusqu’à l’exploitation commerciale.

Comment breveter une invention au Canada et ailleurs

Avez-vous déjà envisagé de breveter une invention? Quelles ont été vos plus grandes interrogations ou obstacles? Partagez votre expérience — votre histoire pourrait inspirer d’autres innovateurs!

Chez Agence de brevets Fournier, nous aidons inventeurs et entreprises à protéger leurs idées avec clarté et efficacité.

Contactez-nous dès aujourd’hui pour transformer votre invention en véritable avantage concurrentiel.

Ressources utiles:

Pourquoi les cabinets français devraient collaborer avec un cabinet boutique québécois pour ses dossiers de brevets et de dessins aux États-Unis ?

1. En quoi un cabinet québécois peut-il être un partenaire stratégique pour un cabinet français en PI ?

Parce qu’il fait le pont entre l’Europe et l’Amérique du Nord, tant sur le plan linguistique que culturel et juridique. Un cabinet québécois maîtrise les exigences du système américain tout en comprenant les pratiques françaises, ce qui réduit les frictions et maximise l’efficacité.

2. Qu’est-ce qu’un cabinet boutique apporte de plus qu’une grande firme nord-américaine ?

Un service sur mesure. Chez Agence de brevets Fournier, chaque dossier est géré par un expert senior, sans délégation à des juniors, avec des échanges rapides, clairs et adaptés à vos attentes. Vous obtenez une réelle implication stratégique à toutes les étapes.

3. Le fait que le cabinet soit francophone est-il un vrai avantage ?

Oui. Cela facilite les échanges, évite les erreurs de traduction, et permet une meilleure compréhension des nuances techniques et juridiques. De plus, vous pouvez transmettre vos instructions en français sans risque de malentendu, ce qui optimise le traitement des dossiers.

4. Le cabinet connaît-il bien les particularités du système américain (USPTO) ?

Absolument. L’Agence de brevets Fournier a l’habitude de rédiger, adapter et poursuivre des demandes selon les standards de l’USPTO. Nous intervenons dans :
– La conversion des revendications aux formats acceptés aux États-Unis
– La rédaction et l’analyse de réponses aux Office Actions
– La gestion rigoureuse des délais et des formalités

5. Quel est votre mode de collaboration avec les cabinets français ?

Nous intervenons en tant que partenaire discret, sans jamais entrer directement en contact avec vos clients. Vous restez l’interlocuteur principal, et nous vous apportons un soutien technique et procédural pour la gestion des dossiers de brevets aux États-Unis, dans le respect de votre relation client.

6. Les tarifs sont-ils compétitifs par rapport aux grandes firmes ?

Oui. Notre structure légère nous permet d’offrir des honoraires justes et transparents, sans compromis sur la qualité. Vous évitez les frais cachés et bénéficiez d’un excellent rapport qualité-prix, ce qui est particulièrement apprécié par les PME innovantes.

7. À qui s’adresse ce type de collaboration ?

Aux cabinets de propriété intellectuelle français qui cherchent un partenaire fiable pour gérer efficacement le volet US de leurs dossiers, sans se heurter à la lourdeur ou au coût des grandes structures américaines.

Conclusion

L’Agence de brevets Fournier est un partenaire agile, bilingue, stratégique et accessible, qui comprend vos enjeux et ceux de vos clients. Elle est un relais professionnel de confiance pour vos démarches de brevets tant aux États-Unis qu’au Canada.

 

Claude Fournier est agent de brevets agréé au Canada et aux États-Unis et possède près de 30 ans d’expérience en propriété intellectuelle.